vendredi 26 juin 2015

Sous-traiter celui qui fait la différence

Je pense que c'est dans l'ambiance, maltraiter celui qui fait la différence. Pourtant, celui qui fait la différence, c'est celui qui va aller plus loin, va mettre à disposition une information inédite ou des éléments qui, sans lui, serait restés inaccessibles.
Je viens d'en avoir un exemple cet après-midi. Dans le cerisier, plein de cerise, mais elles étaient quasi inaccessible, notamment sur une grosse branche éloignée. Je tombe alors sur la tronçonneuse de mon voisin. J'ai donc l'idée de couper ce gros quartier chargé de cerise, quartier dont les cerises seront toujours inaccessibles. Et voilà, plein de cerise très accessibles même pour les tout petits.  Le seul du groupe susceptible de réaliser une telle opération (manipuler une tronçonneuse en hauteur sur une échelle en équilibre sur des branches), c'était moi malgré des genoux hors services
Le soir, pour cause de fatigue excessive probablement lié à l'état de mes genoux, ayant du mal à supporter le fiston de 17 mois criant sans cesse, j'ai choisi l'option de le promener dehors après lui avoir fait avaler son potage. J’espérais que le reste de la tribu aurait mangé à mon retour, se serait occupé du petit, et qu'ainsi j'aurai pu manger tranquillement.
Mais non, ma copine m'a cherché dehors et, une fois rentré, j'avais les genoux en feu, devant être allongé et réconforter la petite de 3 ans qui avait alors pleuré l'absence de son père et de sa mère, ma copine. Résultat : je n'ai pas mangé.
Ainsi grâce à mon effort, des kilos de cerises ont été cueillis et j'ai été puni, comme privé de repas, ce qui n'arrive jamais.
Il y a donc bien un sous-traitement de celui qui fait la différence. C'est dans les murs, de ces murs qui me retiennent prisonnier depuis des décennies.
J'ai, comme mémoire de fin d'études (en 1979), fait un travail remarquable. Les conclusions ont d'ailleurs été publiées à 800 mille exemplaires, ce qui m'a valu la fermeture de l'emploi (il aurait fallu sinon que je me dédise, exigence d'un membre de l'INRA). Et comme en punition de mon travail, la réquisition pour la servitude huMilitaire dont j'ai pu m'extraire grâce à un accident du genoux gauche (rupture des ligaments croisés), handicap à vie agrémenté d'une pension de guerre.

Comment mettre fin à une telle fatalité ?

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