samedi 27 juin 2015

Continuer à faire malgré le sentiment de non succès public à l'arrivée

Persister malgré le sentiment que l'on va droit dans le mur. C'est vraiment curieux comme attitude. Cela témoigne que l'espoir persiste et que l'on a toujours pas compris la nature de l'obstacle. Persister à continuer à aller droit dans le mur, c'est aussi une façon de faire pour tenter appréhender l'obstacle.
C'est comme cogner sans relâche sur une souche pour tenter de l'extraire du sol. Sous les coups, rien ne bouge. Il faut cogner plus fort... Mais le résultat est, en apparence, le même. Mais, à un certain moment, à force de cogner, l'on fini par avoir un résultat, faire un peu bouger ce qui semblait indéracinable.
On peut considérer que le fameux clavier azerty est de même nature qu'une souche ancrée dans le sol... Il semble indéracinable. Et moi pourtant de m'y attaquer régulièrement. C'est comme une peine perdue. Et pourtant, je persiste. Ainsi, présentement, de tenter de réaliser physiquement mon propre clavier disposant de seulement quelques touches bien que je pense, qu'à l'arrivée, cela n'intéressera personne. Mais cela me fera une expérimentation de plus. C'est pour moi l'aspect positif qui prévaut.
C'est comme, également, continuer à écrire. Ainsi ce nouveau blog. Je ne pense pas en faire de la publicité, signaler à autrui son existence. A mes yeux, ce que j'écris ne peux avoir d'intérêt pour le lecteur. J'y vois seulement une expérience d'expression qui me permet de me structurer en couchant noir sur blanc ce qui me traverse la tête. Qu'un jour, cela bouge, que des lecteurs se signalent, cela me semble de l'ordre de l'impossible. Ce n'est pas pour cette raison que je dois m'arrêter d'expérimenter.
Peut-être qu'un jour, d'introduire un petit plus qui fera la différence, fera qu'autour de mon clavier, qu'autour de mon écrit, cela commencera à bouger.  Qui sait ?

vendredi 26 juin 2015

Se trouver puni d'être un bon père

Je pense être attentif aux enfants, notamment aux miens, les comprendre, respecter leurs désirs. Je suis outré par ces comportements de gens qui ne semblent pas les comprendre.
Ce qui a amorcé mon divorce, c'est le fait que ma "femme" punissait abusivement notre petite fille Camélia Croyal pour un simple trait sur une tapisserie. Je suis alors intervenu et j'ai eu la surprise de découvrir que ma compagne était alors une furie, ne supportant aucune contrariété. Et comme elle est d'origine marocaine, elle ne pouvait qu'avoir de son bord cette infâme justice rennaise familiale. J'ai donc été totalement disqualifié en tant que père. J'ai perdu l'autorité parentale et si, elle décédait, les enfants ne me reviendraient pas.  Je n'ai pas de mot assez fort pour qualifier l'infâme justice familiale rennaise ainsi que ses expertes es ragots et psyconnes en tout genre.

J'ai la chance d'avoir à nouveau des enfants comme écho à ceux perdus (une fille, un garçon, même signe astrologique, même écart d'âge entre les deux), enfants qui ne jurent que par leur papa. Le dernier qui a 17 mois a commencé à dire papa et... tracteur, pas maman (seulement ma-mam pour dire qu'il veut manger). L’aînée a même eu la délicatesse de naître mon jour anniversaire.
Mais est-ce que ce bonheur familiale que j'expérimente va durer ? Non, si j'en crois mon marquage qui consiste à être puni de ce que je fais de bien. J'ai eu en contact mail un québécois qui à l'école, étant le premier, se faisait quotidiennement battre par un frère pour que l’orgueil ne lui monte pas à la tête. Lui était donc constamment puni parce qu'il faisait bien, réussissait, en quelque sorte, une punition sans raison, voire préventive (péché d'orgueil). C'était le marquage catholique de son enfance. Le mien serait moins visible mais peut-être tout aussi existant.

Sous-traiter celui qui fait la différence

Je pense que c'est dans l'ambiance, maltraiter celui qui fait la différence. Pourtant, celui qui fait la différence, c'est celui qui va aller plus loin, va mettre à disposition une information inédite ou des éléments qui, sans lui, serait restés inaccessibles.
Je viens d'en avoir un exemple cet après-midi. Dans le cerisier, plein de cerise, mais elles étaient quasi inaccessible, notamment sur une grosse branche éloignée. Je tombe alors sur la tronçonneuse de mon voisin. J'ai donc l'idée de couper ce gros quartier chargé de cerise, quartier dont les cerises seront toujours inaccessibles. Et voilà, plein de cerise très accessibles même pour les tout petits.  Le seul du groupe susceptible de réaliser une telle opération (manipuler une tronçonneuse en hauteur sur une échelle en équilibre sur des branches), c'était moi malgré des genoux hors services
Le soir, pour cause de fatigue excessive probablement lié à l'état de mes genoux, ayant du mal à supporter le fiston de 17 mois criant sans cesse, j'ai choisi l'option de le promener dehors après lui avoir fait avaler son potage. J’espérais que le reste de la tribu aurait mangé à mon retour, se serait occupé du petit, et qu'ainsi j'aurai pu manger tranquillement.
Mais non, ma copine m'a cherché dehors et, une fois rentré, j'avais les genoux en feu, devant être allongé et réconforter la petite de 3 ans qui avait alors pleuré l'absence de son père et de sa mère, ma copine. Résultat : je n'ai pas mangé.
Ainsi grâce à mon effort, des kilos de cerises ont été cueillis et j'ai été puni, comme privé de repas, ce qui n'arrive jamais.
Il y a donc bien un sous-traitement de celui qui fait la différence. C'est dans les murs, de ces murs qui me retiennent prisonnier depuis des décennies.
J'ai, comme mémoire de fin d'études (en 1979), fait un travail remarquable. Les conclusions ont d'ailleurs été publiées à 800 mille exemplaires, ce qui m'a valu la fermeture de l'emploi (il aurait fallu sinon que je me dédise, exigence d'un membre de l'INRA). Et comme en punition de mon travail, la réquisition pour la servitude huMilitaire dont j'ai pu m'extraire grâce à un accident du genoux gauche (rupture des ligaments croisés), handicap à vie agrémenté d'une pension de guerre.

Comment mettre fin à une telle fatalité ?